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Métamorphoses Dingues, Maxillaires Allumés
Linda laissa sur la table de sapin
Quelques billets froissés en satin
Alors ça y'est,
Je suis sa pute
Et sans attendre Linda s'élance
Traverse une ligne blanche
Et s'épanche
Sur les cendres
De nos années en défaillance
Linda ce soir se méta-
Morphose une première fois,
Elle se fond dans la nuit
L'air de pas grand chose,
Le long d'une Seine calme
Où dégueule le Veuf de Nerval
Linda écrase dans mon cendar'
Mes derniers mots raturés,
Un reste de rage et
Un morceau de nos mémoirs
Linda ce soir se pique
De savoir dans un fix'
Halluciné
Qu'il convenait mieux qu'elle
Se tire avant l'été
Les méandres cervicales
Tirent duraille sur l'alarme
La corde se tend
Et puis se fâne
Linda ce soir se barre
Linda ce soir se barre
Elle se tire dans un fou rire
Traverse encor' un fleuve
S'allonge sur ses rives,
Elle chante les riffs de la lyre
D'un Orphée déjà bouffé
Par les Neufs Fées
Linda ce soir se barre
Linda ce soir se barre
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Commentaires
Yaah ! ! ! Merci meufz ;) Content que ça t'plaise ! ! !! Et t'bilz pas, dès qu'on a un trucz avec le groupe, j'te fais écouter ça =)
C'qui est génial avec toi, c'est ta façon d'associer une forme a priori vieille et pompeuse (hm j'ai jamais eu une image très positive de la poésie, j'avoue) à tout un tas de grossièretés bariolées qui donnent vie à cette putain de carcasse morte. Tes personnages sont à fleur de peau, au bord de la crise de nerfs, tu donnes envie de péter un plomb avec eux, de tout envoyer bouler pour partir élever des chèvres dans le Larzac, et toi tu places l'air de rien et dans un sourire le Veuf de Nerval qui dégueule, et boum ça désamorce tout. Moi j'dis, c'est du grand art ^^
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Linda tu m'crèves le bide, quelqu'un devrait chanter ce jet rien que pour toi...et comme ça moi j'écouterai en boucle dans mon casque quand j'courre comme une tarée pour oublier...pas malz béstiole, vraiment plus que pas malz même... ;)