• Métamorphoses Dingues, Maxillaires Allumés

    Linda laissa sur la table de sapin

    Quelques billets froissés en satin

    Alors ça y'est,

    Je suis sa pute

     

    Et sans attendre Linda s'élance

    Traverse une ligne blanche

    Et s'épanche 

    Sur les cendres

    De nos années en défaillance

     

    Linda ce soir se méta-

    Morphose une première fois, 

    Elle se fond dans la nuit

    L'air de pas grand chose,

    Le long d'une Seine calme 

    Où dégueule le Veuf de Nerval

     

    Linda écrase dans mon cendar'

    Mes derniers mots raturés,

    Un reste de rage et 

    Un morceau de nos mémoirs

     

    Linda ce soir se pique

    De savoir dans un fix'

    Halluciné 

    Qu'il convenait mieux qu'elle

    Se tire avant l'été

     

    Les méandres cervicales

    Tirent duraille sur l'alarme

    La corde se tend

    Et puis se fâne

     

    Linda ce soir se barre

    Linda ce soir se barre

    Elle se tire dans un fou rire

    Traverse encor' un fleuve

    S'allonge sur ses rives, 

    Elle chante les riffs de la lyre

    D'un Orphée déjà bouffé

    Par les Neufs Fées 

     

    Linda ce soir se barre

    Linda ce soir se barre


  • Commentaires

    1
    Dimanche 30 Novembre 2014 à 18:54

    Linda tu m'crèves le bide, quelqu'un devrait chanter ce jet rien que pour toi...et comme ça moi j'écouterai en boucle dans mon casque quand j'courre comme une tarée pour oublier...pas malz béstiole, vraiment plus que pas malz même... ;)

    2
    Vendredi 5 Décembre 2014 à 09:02

    Yaah ! ! ! Merci meufz ;) Content que ça t'plaise ! ! !! Et t'bilz pas, dès qu'on a un trucz avec le groupe, j'te fais écouter ça =)

    3
    Vendredi 5 Décembre 2014 à 23:09

    enjoyzzzz !!!! :) :) :)

    4
    Samedi 6 Décembre 2014 à 10:05

    C'qui est génial avec toi, c'est ta façon d'associer une forme a priori vieille et pompeuse (hm j'ai jamais eu une image très positive de la poésie, j'avoue) à tout un tas de grossièretés bariolées qui donnent vie à cette putain de carcasse morte. Tes personnages sont à fleur de peau, au bord de la crise de nerfs, tu donnes envie de péter un plomb avec eux, de tout envoyer bouler pour partir élever des chèvres dans le Larzac, et toi tu places l'air de rien et dans un sourire le Veuf de Nerval qui dégueule, et boum ça désamorce tout. Moi j'dis, c'est du grand art ^^

    5
    Samedi 13 Décembre 2014 à 18:54

    C'est crépusculaire et poétique, ça sonne vraiment bien !

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